La pandémie de COVID-19 nous impose de rester à la maison, bouscule notre quotidien et peut causer des tensions dans votre famille. Et cela est normal, car petits et grands doivent prendre de nouvelles habitudes et apprendre à vivre différemment !
Voici quelques conseils pour appréhender cette période particulière avec calme et sérénité.
Parler du virus et de prévention
Il est important de prendre le temps de discuter de la situation à vos enfants, avec des mots adaptés pour eux. Prévoyez aussi du temps pour répondre aux questions. Pour cela, pourquoi ne pas recourir au jeu,comme l’a fait cette maman ?
Si vous préférez les livres, le COVIBOOK, disponible en plus de 20 langues, permet d’expliquer aux tous petits ce qu’est le COVID-19.
Comment organiser ses journées quand on est confiné en famille ?
Créer une routine
Garder des repères est important pour que la période se déroule en douceur. Vous avez donc tout à gagner à mettre en place une routine pour encadrer les moments importants de la journée comme : se lever, se coucher, manger, apprendre, jouer, etc. Vous pouvez bien évidemment adapter celle que vous utilisez en période scolaire.
Délimiter des espaces précis
Un autre petit geste facile à mettre
en place est de délimiter des espaces, par exemple : pour faire l’école, pour
que les adultes puissent travailler, pour se reposer ou pour jouer. Cela peut
se faire, par exemple, en disposant du scotch par terre.
Privilégier ce qui est
important pour vous
Vous pouvezorganiser vos activités autour d’axes spécifiques, qui vaudront autant pour les enfants que les adultes.
Vous souhaitez continuer à apprendre ? Vous pouvez bien évidemment faire l’école à la maison, mais aussi transmettre des apprentissages plus « pratiques », comme plier le linge, percer des trous pour les plus grands, cuisiner en famille.
Être solidaire pourrait en être un autre. Un coup de fil, une petite lettre ou des courses ? En famille, réfléchissez aux personnes dans votre entourage, vos voisins, votre famille, qui pourraient avoir besoin d’aide ou pour qui un petit geste ferait la différence ? L’initiative « Calin postal » propose aux enfants d’écrire des lettres ou d’envoyer des dessins à des personnes âgées seules chez elles ou en EMS. Un joli moyen de conserver des ponts entre génération, sans prendre de risques !
Mais surtout, ne pas oublier de prendre soin de soi et de son chez soi. Privilégiez les activités qui vous font du bien ! Y a-t-il, dans votre chez vous, des choses à trier, à ranger, à laver que vous avez toujours laissées de côté ?
Quelques idées d’activités à faire avec les enfants
Si vous manquez d’idées, différents organismes ont créé des répertoires d’activités à faire en famille ou seul. Vous les trouverez dans la liste ci-dessous.
Le Service de Protection de la Jeunesse du canton de Vaud propose une ligne d’appels téléphonique pour les parents qui rencontrent des problèmes dans la gestion de la vie quotidienne. Cette ligne professionnelle, confidentielle et gratuite est ouverte du lundi au vendredi, de 8h à 20h, au 021 644 20 32.
Pour les jeunes jusqu’à 25
ans
La ligne d’appels 147 : Des professionnels sont à disposition des enfants et des jeunes pour les écouter, pour partager les angoisses ou les difficultés, en particulier celles liées à cette situation difficile.
Le site Ciao.ch est à disposition des adolescents confrontés à des angoisses, des difficultés ou simplement pour répondre à leurs questions
Attention, ces lignes ne
dispensent pas des conseils médicaux !
Nous espérons que ces conseils pourront vous être utiles et
vous souhaitons à tous beaucoup de force, de calme et surtout de
santé pour les temps à venir.
Mercredi 29 janvier 2020, la Fondation du 100e anniversaire de la Banque cantonale du Valais a attribué l’un des Prix Humanitaire et Social à l’Antenne valaisanne d’ESPAS.
Lors d’une cérémonie, trois autres associations du canton se sont également vues remettre un chèque d’un montant de CHF 5’000.- en soutien à leurs activités.
Nous remercions chaleureusement la BCVs pour ce généreux don, qui nous permettra de continuer à oeuvrer en faveur des personnes qui ont été confrontées à l’innommable dans le canton du Valais.
Imaginons que des parents vous informent que le/la moniteur .trice de leur enfant entre systématiquement dans les vestiaires après son entrainement. Comment réagiriez-vous ?
Par cet exemple, qui pourrait survenir dans votre structure, nous souhaitons vous proposer quelques éléments pour alimenter votre réflexion, autour d’une thématique qui préoccupe bien souvent les clubs sportifs.
Un objectif : Protéger les jeunes sportif .ve. s.
Si une telle situation devait se produire dans votre structure, le premier point à aborder serait de vous demander si le comportement de cet.te encadrant.e est adéquat ou non. Un certain nombre d’éléments sont à prendre en compte pour y répondre, par exemple, l’âge des sportifs. Ainsi, cela peut vous sembler plus justifié si cela concerne de jeunes enfants que des adolescent.e.s. Et encore…
Rappelons-le : outre la transmission d’une passion et l’apprentissage de votre sport, le rôle de vos encadrant.e.s est également d’assurer la sécurité des jeunes sportif .ve. s. Ainsi, le vestiaire ne devrait pas devenir une zone de non-droit pour les adultes. En effet, il est important que vos coaches aient le droit d’y entrer en cas de besoin des enfants, mais cela ne devrait pouvoir se faire que dans des conditions spécifiques.
Dans l’exemple qui nous occupe, ce qui questionne est l’aspect systématique. Car ce qui est vu comme tel par une personne, ne l’est peut-être pas pour une autre. Il est donc important de comprendre ce que cela signifie : est-ce que l’encadrant.e le fait à chaque entrainement ou de temps à autre ? Si la balance tend davantage vers « chaque entrainement », cela peut mettre en lumière une attitude peu adéquate de la part de l’adulte. Un comportement qui peut non seulement le/la mettre en danger mais aussi importuner grandement les enfants.
Un
cadre clair pour la sécurité de tous
Afin de protéger vos jeunes sportif .ve. s et leurs entraineur.e.s, il est donc important pour votre club de mettre en place des règles internes. Plutôt que d’interdire tout accès aux vestiaires aux adultes, il s’agira de définir comment et dans quelles conditions l’encadrant.e peut y accéder. Par exemple, pour donner les formations d’équipe, débriefer après un match ou un entrainement ou tout simplement porter assistance à un.e jeune en cas de chute ou de bagarre.
Un autre aspect à prendre en compte est la question de l’hygiène, qui peut sembler très importante pour l’adulte. En effet, pour certain.e.s encadrant.e.s, il est impératif que les joueur .euse. s prennent une douche après une activité physique. Ainsi, être dans les vestiaires, c’est s’assurer que les douches soient prises. Mais est-ce que cela justifie un contrôle systématique par un.e adulte ? La réponse ne sera pas la même lors d’un entrainement hebdomadaire que durant un camp ! Et, encore une fois, même dans un tel contexte, il est important qu’un cadre soit défini. Par exemple, il est tout à fait possible de proposer le port d’un caleçon de bain.
Un espace défini en co-responsabilité
Une
fois que votre club aura déterminé un fonctionnement interne, il convient de l’expliciter
à chacun : aux coaches, aux parents et aux enfants. Ainsi, chacun pourra
devenir partie prenante, évoluer dans un espace où il se sent bien et sache
comment mener son rôle.
S’engager
seul dans des telles démarches peut vous paraître compliqué ou
contraignant. Vous soutenir dans la mise en place de stratégie de
prévention est au cœur de notre prévention. Par des interventions adaptées à
vos activités ou développées sur mesure, nous souhaitons accompagner chaque
organisation qui souhaite rester un espace sécuritaire pour tous.
Notre siège de Lausanne déménage. Dès le 4 novembre, nous aurons le plaisir de vous accueillir dans nos nouveaux locaux, situés à la Rue Centrale 7, 1003 Lausanne, au 2ème étage.
Issues de la collaboration entre l’organisation faîtière suisse Protection de l’enfance et les associations Limita etESPAS, ces lignes de conduite ont pour objectif d’offrir un cadre de référence national pour le travail de prévention des structures proposant des activités de loisirs aux enfants et aux adolescents.
Afin de faciliter l’engagement des organisations actives auprès des enfants et des jeunes en matière de prévention des abus sexuels, de nouveaux outils pratiques ont été développés par notre service Prévention & Formation. Destinés à nos partenaires, ils ont été présentés lors d’un concours international de prévention des violences sexuelles.
Une vidéo
pour inciter à briser le tabou sur les abus sexuels
Pour une organisation active auprès des enfants et des jeunes,
parler de transgression de limites, ou pire, d’abus sexuels, peut faire peur.
Et décider de mettre en place des mesures de prévention a de quoi paraître
impressionnant ! C’est d’ailleurs peut-être votre cas.
Or, les retours de nos partenaires démontrent que ces démarches permettent de maintenir un climat de sécurité au sein de vos activités. Mais concrètement, en quoi consiste le partenariat de prévention ? C’est ce que nous vous présentons dans notre nouvelle vidéo.
Le Guide
Pratique : renforcer l’accompagnement proposé par ESPAS
Afin de renforcer l’accompagnement que nous proposons à nos
partenaires, nous avons également réalisé un Guide Pratique. Son
objectif : les guider pas à pas dans les différentes démarches à
entreprendre. Agrémenté de conseils concrets et d’exemples, il vise ainsi à
faciliter la réflexion et la mise en place de mesures de prévention adaptées à leurs
activités.
Découvrez un aperçu du Guide Pratique
Des outils présentés dans le cadre d’un Concours International de prévention des violences sexuelles
Nous sommes heureux de vous annoncer le soutien de l’Ecole Vatel dans le cadre des 20km de Lausanne. Le 5 mai prochain, des élèves et professeurs se mobiliseront afin de lever des fonds en faveur d’ESPAS et des personnes qui ont subi des abus sexuels.
Les dons seront versés pour notre Fonds de solidarité.