– Revu en novembre 2021 –
Dans votre organisation, les relations privilégiées entre vos encadrant.e.s – moniteur .rice .s, professeur.e.s, coaches, etc., et les enfants qui vous sont confiés permettent à ces derniers d’avoir d’autres référents que leurs parents. Pour des jeunes potentiellement victimes de violences, cela représente l’opportunité d’identifier que ce qu’ils vivent n’est pas adéquat et leur offre l’opportunité de s’autoriser à en parler.
Permettre aux enfants concerné.e.s de déposer leur vécu
Quel que soit l’âge de la personne concernée, les maltraitances et les violences sexuelles tendent à plonger dans le silence et le secret. Par ailleurs, plus la personne victime peut en parler rapidement, moins elle risque de développer un potentiel traumatisme.
Le lieu associatif permet aux enfants de s’épanouir et développer de nouvelles capacités. Au gré des activités que vous proposez, des relations particulières et de confiance se tissent entre vos encadrant.e.s et vos jeunes participant.e.s. Vos moniteur .rice .s ou entraineur.e.s sont peut-être des figures idéalisées, auprès desquelles les enfants victimes de situations difficiles pourraient plus facilement venir se confier. Se trouver dans une structure associative bienveillante est donc une chance pour un.e enfant de parler et déposer ce qu’il vit. De là, plusieurs aspects sont à considérer.
Devenir une organisation ouverte au dialogue
Une des mesures que vous pouvez entreprendre est d’informer les enfants du fonctionnement de votre structure et de ce qui est attendu de chacun.e. Ainsi, dans le cadre d’un club sportif, expliquez-leur que les entraineur.e.s sont présent.e.s et disponibles en cas de problème dans les vestiaires par exemple. Une telle démarche permet aux jeunes de dire si quelque chose les dérange, mais encourage également les enfants concerné.e.s par la maltraitance et des abus à déposer leur vécu.
Favoriser une culture associative participative
Il est également possible d’intégrer les jeunes dans le processus de décision de votre vie associative. A titre d’exemple, vous pouvez notamment les impliquer dans la rédaction d’une charte de vivre ensemble.
Une culture associative participative ne permettra pas d’éviter totalement qu’un dépassement de limites ne survienne. Mais, si une telle situation devait se produire, cela donnerait les clés aux enfants pour réagir et le signaler plus facilement.
Outiller vos encadrant.e.s pour réagir de manière adéquate
Nous ne le répéterons jamais assez : il est primordial que votre organisation soit préparée et sache réagir de manière appropriée en situation de révélation.
S’engager seul dans des telles démarches pourrait vous paraître compliqué et contraignant. Vous soutenir dans la mise en place de stratégie de prévention est au cœur de notre prévention.
Un.e enfant ou un.e jeune s’est confié à vous et vous souhaitez des conseils sur les démarches à entreprendre ? Contactez notre permanence au 0848 515 000 !